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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 09:20
    Comme Over-blog merdouille un peu en ce moment et que je ne peux plus ajouter de lien dans mes liens, je le fais ici...

    Ce blog en construction est celui d'une petite association ayant pour but de faire revivre les métiers et la vie d'autrefois. Bientôt de belles photos.

A venir cette semaine, un petit article sur le tablier. Merci pour votre fidélité et vos commentaires, bises à tous.
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 08:51
Qu'est-ce qu'un Matagot ?
Peut-être avez vous déjà entendu ce mot sans vraiment savoir ce qu'il signifie.



    Le Matagot est tout d'abord un sorcier. Mais, ce sorcier a pour particularité de prendre forme d'un chat, noir de préférence. Il peut-être lui-même compagnon d'un sorcier... humain.

    Le Matagot fait souvent des apparitions dans les comtes et légendes ainsi que dans la littérature classique.

    Ce chat sorcier ferait le bonheur de ses maîtres si ceux-ci le traîtent avec soin. Il leur apporterait alors argent, prospérité et les protégerait du mal.
Par contre, malheur à celui qui néglige son matagot... Il pourrait y perdre son âme !


    Ce nom se donne, à la Ciotat en particulier, au personnes chanceuses. Ce surnom serait même devenu un nom de famille.
Toujours à la Ciotat, un collège porte le nom de Matagots : curieuse association d'idées !!!




Vous trouverez toutes les légendes sur les Matagots sur le très intéressant site du Musée Ciotaden ici.

Un "poutoun" à Pilou qui m'a servi de modèle pour illustrer cet article...

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 08:21
Comment fermait-on ses vêtements en Provence aux XVIIIe, XIXe siècles ?

- Le bouton, actuellement mode de fermeture de vêtement le plus utilisé avec la fermeture éclair, était bien présent dans le costume typique provençal. On le trouvait chez les hommes pour les gilets, les culottes (à pont) et pour les femmes, on l'utilisait sur les robes "ten ti tout" (d'un seul tenant) portées par les artisanes, sur certaines culottes et en décoration, sans fonction autre que l'ornementation (pour souligner les basques d'un caraco).

    Mais, le bouton n'était pas si présent tant les modes de fermetures des tenues étaient variées :

- L'épingle : indispensable pour tenir le fichu qui, par son mode de fixation au costume, aurait donné l'expression "être tiré à 4 épingles" (celle du dos, deux sur les côtés, devant et la broche reliant les deux pointes sous la poitrine).
L'épingle fixe également les corsets dans leur version non lacée et les caracos.
Il était offert aux jeunes filles par leurs prétendants des épingles aux têtes décorées lors de fêtes ou de bal. Présentées piquées dans une cartonette, celui qui offrait le "carton plein" avait peut-être l'assurance d'obtenir les faveurs des demoiselles !!!



- Le lacet : principalement pour fermet les corsets. Parfois, un petit lacet sert à ajuster le dos des gilets d'hommes. Il est glissé dans des trous surjetés ou garnis de rivets métalliques.

- Le cordon : en coulisse de col de chemise ou de jupon de dessus et de dessous, il sert à ajuster un vêtement qui souvent était porté tout au long de la vie. La taille de la jupe pouvait suivre les grossesses et les prises de poids !

Le cordon passé dans un biais sert aussi à serrer la coiffe sur la nuque. Les brides peuvent prendre de l'ampleur et former un noeud. plus fines, elles peuvent se croiser sur le dessus de la tête pour se nouer sur la nuque (coiffe simple paysanne, coiffe à courduro). C'est ce cordon qui, resséré, forme le volant de dentelle sur la nuque de certaines coiffes.


- Les agraffes : ces deux plaques reliées entre elles par un crochet étaient en métaux divers, ajourées, décorées d'émaux, de pierres, servaient à fermer les capes des femmes. On les trouve sous des formes plus simples et rustiques pour les capes de bergers.

- La broche : ce bijou à fonction utilitaire permettait de fixer le fichu sous la poitrine. On en trouve de toutes sortes, ce n'était pas un ornement typiquement provençal.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 08:48
            Portée par les hommes comme par les femmes, elle est une pièce de vêtement primordiale. Son rôle était d'absorber la transpiration et d'en protéger les vêtements de dessus pour en éviter leur lavage trop fréquent. C'est la raison pour laquelle, avant d'être décorative, on la voit dépasser des encolures des robes et caracos.

         Toujours longue (au genou), sa forme simple en T a peu évolué et diffère peu selon les classes sociales. Elle est agrémentée de découpes en triangle pour donner de l'aisance sur le bas et au niveau des emmanchures.

    Son encolure rectangle pour les plus anciennes est bordé dune listo, bande de toile plus fine de 4-5cm dépassant du corsage. Puis, apparait le système à coulisse : un cordonnet glissé dans l'ourlet permet de régler l'ouverture de l'encolure. La bordure de la chemise s'orne de festons brodés.


    Les manches, descendant pesque jusqu'au poignet pour les plus anciennes, vont en se raccourcissant. Elles se portent retroussées sur les manches de caracos.

    Si leur forme est constante, ce sont les matières qui différencients les conditions sociales de leur propriétaires. Elles sont en lin ou en chanvre avec des manches de toile plus fine. Neuve, une chemise était tellement rêche et raide qu'elle pouvait tenir debout toute seule ! Les femmes de conditions plus aisées les faisaient porter par leurs domestiques quelques temps afin de les assouplir... (La Chemise conjugale, étude de J. Vaylet).

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 10:03
Comme son nom l'indique, cette rue est pentue...


       Il n'est pas rare de trouver ce nom pour une rue : cette plaque est celle d'une rue du village de Grimaud (83).
Mais, on en trouve aussi à Bormes-Les-Mimosas, Ampus, Flayosc et à la Garde Freinet dans le Var, à Tallard (05), à Pernes-Les-Fontaines et Vedène (84) et  encore d'autres nombreuses communes (si vous désirez figurer dans la liste, contactez-moi !).

On les trouve aussi parfois nommées en provençal Roumpo Quiéu.
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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 09:50
    Que viennent faire ces oeufs en bois dans un blog consacré au costume et aux traditions ?

    Devinez un peu à quoi ces objets utilitaires pouvaient bien servir et vérifiez vos suppositions dans l'article : rapetasser.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 15:25

Le mortier, toujours accompagné de son pilon, est un objet servant à broyer, moudre ou réduire en pommade une substance commestible ou non.

Il peut servir au cuisinier comme à l'apothicaire pour ses préparations pharmaceutiques.

On en trouve en toutes sortes de matières : pierre, bois, porcelaine, métal. Le pilon n'est pas obligatoirement fait de la même matière que le mortier.





        Si le mortier n'est pas un ustensile typiquement provençal (on en trouve partout à travers le monde), il est l'outil indispensable pour faire de bons aïolis dont voici la recette : 
Aïoli (Pour 10 personnes) :

- Ingrédients : 1 L. d'huile d'olive, 10 gousses d'ail, 3 jaunes d'oeufs, sel, poivre (tous les ingrédients doivent être à température ambiante).
- Préparation : éplucher l'ail et en enlever le germe, écraser les gousses dans le mortier en incorporant les sel. Continuer jusqu'à ce que l'ail forme une pommade onctueuse. incorporer ensuite les jaunes d'oeuf et un peu d'huile. c'est à ce stade que l'émulsion doit se faire : il ne faut pas arrêter de tourner le pilon, toujours dans le même sens, jusqu'à obtenir une émultion légèremeent solide. Sans cesser de tourner, incorporer peu à peu l'huile : il ne faut pas en verser trop à la fois, l'émulsion risquerait retomber. La préparation doit devenir plus ferme et se détacher des bords du mortier. Une fois terminé (et réussi), le pilon doit tenir droit dans l'aïoli au milieu du mortier.
Cette sauce accompagne les bourrides, la bouillabaisse, se mange sur des toast ou des pommes de terre chaudes et toutes sortes de légumes crus...

""...entre la bouillabaisse, la bourride, l'aïoli et le catigot, un honnête gourmand peut passer une existence agréable"  Léon Daudet (fils d'Alphonse).

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 10:11
        Notre battoir va enfin prendre du service, aujourd'hui, c'est la bugado. Si le petit linge était lavé fréquemment, la bugade était la grande lessive faite traditionellement deux fois par an, une fois à la fin de l'automne, avant Noël et une seconde fois, un peu avant Pâques.

Ce travail pénible (surtout en hiver) se déroulait sur trois jours :

Le premier jour, le linge était d'abord prélavé : les bugadières à genoux dans des caisses garnies de paille, battaient le linge le plus sale pour le laver grossièrement au savon de Marseille. Le linge le moins sale était mouillé.


        Puis, dans une grande cuve (tinèu, bugadoun) en bois ou en zinc, on entassait le linge selon un ordre précis : draps de lin au fond, chemises et linge de corps plus fin sur le dessus (uniquement du linge blanc). Le tout était recouvert d’un tissu de protection (flourié) sur lequel des cendres tamisées étaient déposées. On versait ensuite sur le tout de l’eau de plus en plus chaude qui ressortait par un trou, au fond de la cuve. Celle-ci était de nouveau réchauffée et versée à plusieurs reprises sur le linge et les cendres.
Ce "lessif", passant au travers du linge, enlevait la saleté. Il était récupéré dans un récipient sous le trou en partie bouché par un morceau de tissu pour éviter que le liquide coule trop fort. Au fur et à mesure le lessif se chargeait des souillures du linge. Il est étonnant de voir à quel point ce liquide est doux au toucher : un véritable adoucissant naturel.
On laissait ensuite le linge reforidir.



Le lendemain, on procédait au rinçage. Les bassines de linge, chargées sur des charettes étaient menées au lavoir ou à la rivière pour être rincé à l'eau froide et battu (bacelé) puis essoré.

Les draps et chemises étaient ensuite mis à sécher, étalés sur des buissons, dans les prés, sur des tréteaux ou les galets des rivières. Le linge, une fois sec, était repassé, plié et rangé dans les armoires tapissées de tissus de protection (le bois jaunit le linge !) et parfumé de sachets et fuseaux de lavande.
Durant la semaine Sainte, la maison était récurée du sol au plafond, mais, il n'était pas de mise de faire la lessive à ce moment là pour ne pas attirer le malheur sur le foyer.



    Tout cela donne envie de blancheur et de fraîcheur printanière. Mais, pour l'instant, je vais préparer un petit article dans la suite logique de celui-ci, sur le thème du repassage et de l'amidonnage.

 
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 08:51
Pour ceux qui ne le connaissent pas, non ce mot n'est pas une insulte !

En voici la définition du Larousse :
- Rapetasser : verbe, de l'ancien provençal petasar, rapiécer. Familier. Réparer sommairement.

Pratique qui n'a hélas plus trop cours de nos jours où tout est jeté si vite...

Sur certaines pièces de vêtements anciens, les pièces et reprises sont tellemement finement réalisées que leur travail mérite d'être mis en valeur (photo : une des nombreuses reprises sur un bas ancien en coton).

Le tissu étant cher, il était utilisé jusqu'à usure complète. Rappiécé, reprisé, utilisé en guise de boublure d'un autre habit, un vêtement finissait sa vie usé jusqu'à la trame dans les milieux les plus modestes.
Cet esprit de récupération se retrouve dans le principe des vêtements "peçu su peçu" (pièces sur pièces), sortes de patchwork de carrés de tissus de récupération constituants de nouveaux vêtements.

(Jupe en photo : désolée, c'est un peu flou mais la petite demoiselle bougeait beaucoup !)



        Pour repriser les chaussettes, il existait un objet pratique, l'oeuf à repriser que l'on glissait sous l'endroit à réparer et qui permettait de tendre le tissu et de ne pas coudre par inadvertance les deux parois de la chaussette. En bois le plus souvent, l'oeuf à repriser comportait parfois des embouts métalliques à ses extrémités pour en éviter l'usure. Il en existe de très beaux modèles anciens en marquetterie, pierre, émail...
(Photos de ma petite collection ici)
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 10:45
        Effectivement, vous avez tous trouvé la fonction du dernier objet mystère, il s'agissait bien d'un battoir (mais, là, c'était facile !!!).

     Appelé baceù à Marseille, l'objet n'est bien sûr plus utilisé mais le mot signifie actuellement et par extention une baffe !



        Aller, c'est le week-end ce soir, j'en profite pour vous préparer les arcticles promis ces derniers temps...

Adessias e a dilun !!!

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