Ne nous laissons pas abattre, sortons et visitons notre belle région !

Partons pour Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, village des artistes, qui est lui-même un petit bijou...

Avant de pénétrer à l'intérieur des remparts, vous passerez devant la célèbre auberge de la Colombe d'Or, rendez-vous des artistes : Jacques Prévert, Yves Montand et Simone Signoret, Lino Ventura, Serge Reggiani, les peintres Miro, Braque, Chagall...

On entre dans les murs par une porte fortifiée du XIVe siècle. De là, la Rue Grande déploie ses boutiques d'art : sculptures et peintures de tous styles...

Vous y verrez sa célèbre fontaine et son lavoir...

Vos pas vous mèneront vers l'esplanade d'un ancien bastion...

De là, vue panoramique imprenable sur la mer avec les célèbres marinas de Villeneuve-Loubet comme point de repère...

Retour sur le village, ses murs et ses maisons de pierres...

Longeons maintenant le rempart coté Ouest :

Et partout de superbes points de vue sur la plaine et l'arrière pays...

Retournons au centre du village par la rue du "Casse-Cou" : c'est vrai qu'elle est abrupte !!!

L'église et la mairie qui occupe l'ancien hôtel des Villeneuve...

Et, au détour de ruelles plus discrètes ignorées des (très nombreux) visiteurs, de belles sculptures et des courettes secrètes...

Une petite "androne" nous ramène à la Grande Rue...

Le soir tombe su les remparts, le ciel s'embrase dans des tons de rouge, orange, rose, violet...

Un petit habitant qui voulait se faire discret au milieu de la foule des visiteurs profite de ces derniers rayons de soleil...

C'est là que je vous dis à bientôt et que je vous invite, si vous passez par là, à visiter ce précieux village...

Coucou les amis, si vous êtes dans le coin, profitez du dernier dimanche de la fête de la châtaigne à Collobrières (Var) !

Prévoyez de venir de bonne heure, l'endroit est bondé. Vous trouverez sur place de délicieuses spécialités locales pour vous restaurer.

L'ambiance musicale est assumée par divers groupes folkloriques, jazz, groupe de porte-drapeaux italiens...

Profitez des belles journées que nous avons en ce moment pour prendre le chemin des écoliers par la Route des Crêtes direction Les Mayons, Gonfaron, La Garde-Freinet, villages tournés eux-aussi vers la castagniculture...

Petit résumé de dimanche dernier en images :

Enfin, après deux (trop longues) années d'attente, nous voici enfin de retour au château de Sauvan (04) pour la Fête du Costume (voir les images de l'édition 2012).

Petit résumé de la journée en images...

Dans un cadre hors du temps...

Remontons les siècles avec de superbes costumes...

Les époques se mêlent, échangent, se toisent puis se regroupent chronologiquement pour le traditionnel défilé...

Bravo à tous les créateurs de ces costumes d'une incroyable qualité de réalisation et de recherche documentaire pour se rapprocher au plus près de la réalité jusque dans les moindres détails : bijoux, chaussures, chapeaux, perruques, étoffes... Tout est beau, on ne sait plus où poser le regard !

Tiens, d'illustres personnages seraient-ils venus nous rendre visite ?

Cet homme à la belle prestance... Victor Hugo en personne !?! ...

Et là, l'impératrice Joséphine ?

Mais il me semble aussi apercevoir des silhouettes issues de tableaux célèbres...

Cette jeune fille en crinoline ne se serait-elle pas échappée d'un tableau de Monet ?

Auguste Renoir aurait-il peint cette élégante s'il l'avait rencontrée ?

Un envol de petits marquis de retour de rendez-vous galant : Monsieur Fragonard en a été l'indiscret témoin !

L'heure tourne, le temps s'écoule si vite !

Le défilé se terminé, nous voici conviés par les hôtes du château à un bel apéritif : délicieuses mises en bouches avant de déployer les nappes dans le parc pour un "Déjeuner sur l'herbe"...

Monsieur Monet était sans doute là pour immortaliser l'instant...

Après le repas, une petite sieste sous les platanes centenaires s'impose. Un petit tour pour voir les merveilles des stands de vente de pièces costumes anciens (un grand merci au passage à la Villa Rosemaine pour le prêt du superbe châle que j'ai eu la chance de porter lors du défilé) !

Encore un petit tour dans le parc et autour du bassin où les cygnes et canards grapillent quelques miettes...

Les nombreux paons du domaine, un peu cabots, assurent le spectacle et se pavanent nonchalamment...

Et quel charmant spectacle de voir les enfants costumés jouer si naturellement comme l'ont toujours fait toutes les générations de petits enfants depuis des siècles avant eux...

Les portes du château vont s'ouvrir à la visite. L'exposition de costumes que l'on peut y voir porte sur les uniformes militaires durant la 1ere guerre mondiale.

Dehors, le groupe du Quadrille Phocéen en costumes Belle Epoque fait une démonstration de danses de salon.

Hélàs, la journée touche à sa fin, il va falloir repartir.

Bravo encore et merci à nos hôtes de leur accueil toujours charmant, et à toutes les personnes qui ont participé à l'organisation de cette belle journée...

Situé dans le département des Hautes-Alpes, le Pré de Madame Carle est le fond de la très belle vallée de La Vallouise.

Vous pouvez y voir les Glacier Blanc et Noir, le Mont Pelvoux qui culmine à 3 946 m d'altitude, une végétation luxuriante en été, son refuge, de nombreux randonneurs et des marmottes...

Mais, de qui ce lieu tire donc son nom de "Madame Carle" ?

En voici sa légende...

La dame en question était la jeune et jolie épouse de Geofffroy Carle, Président du Parlment de Grenoble. Il décida un jour de faire réaliser une fresque sur l'église du bourg des Vigneaux, non loin de là sur le thème des Vices et leurs châtiments...

Choix prémonitoire ? Vous allez voir la suite...

L'inconscient mari engagea un jeune (et beau) peintre italien et, sûr de la vertu de son épouse, lui confia le soin de contrôler l'avancement des travaux.

Fatalement, les deux jeunes gens succombèrent à l'attrait de leurs charmes respectifs...

Mais, leur amourette fut de courte durée. Le beau peintre italien fut vite oublié et remplacé par une nouvelle conquête. L'inconsciente Madame Carle se rendit même sur le chantier dont elle avait la surveillance au bras de son nouvel amant !

Blessé dans son âme, le jeune peintre ne tarda pas à mettre sur pieds sa vengeance : sur sa fresque presque achevée, il ne lui restait plus qu'à peindre les visages... Dame Carle donna le sien à la personnification des Vices et son nouvel amant à celle de l'Orgueil. Le mari trompé hérita de personnification de la Colère.

La suite, vous la devinez : de retour de son voyage, Geoffroy Carle reconnut facilement les portraits, aidé par les sourires moqueurs des gens à son passage.

Il décida donc lui aussi de se venger et élabora un plan machiavélique : il priva d'eau plusieurs jours la mule de sa femme qu'il emmena sur cette monture visiter les terres leurs appartenant. Lorsqu'ils arrivèrent sur place, l'animal assoiffé se précipita vers le torrent Saint-Pierre en entrainant sa cavalière dans les eaux tumultueuses...

(Les portraits choisis pour représenter les personnages de cette légende sont des ouvres de S. Botticelli).